vendredi 16 novembre 2007

VMware n'a peur de personne...ni de Larry Ellison


Oracle VM, Sun xVM, Microsoft Hyper-V ...Comment avez vous vécu la série d'annonces d'hyperviseurs concurrents cette semaine ?
C'est la question que la rédaction de Virtuanews a posé à VMware. Réza Malekzadeh, Directeur Produits et Alliance à l'International, nous résume en effet la réaction de l'éditeur, qui semble -a-t-il le choix ?- rester zen. Il est vrai que VMware peut encore rester zen, en attendant que toutes ces alternatives restent véritablement disponibles.
Réza vient d'ailleurs de publier un post sur son nouveau blog en français, en réponse à l'annonce d'Oracle.

"Toutes ces annonces prouvent que notre vision était la bonne. C'est aussi intéressant de voir que des acteurs comme Oracle prennent la virtualisation de plus en plus au sérieux. On verra à l'avenir ce que cela donnera. Dans un autre registre, Oracle avait aussi annoncé une version maison de Red Hat Enterprise Linux (Oracle Enterprise Linux) l'an dernier (qualifiée de pillage et de coup bas à l'époque, ndlr), et aujourd'hui, on n'a pas vraiment l'impression que cela a pris sur le marché.
Cependant, il est vrai que l'annonce de tous ces hyperviseurs apportent une nouvelle complexité. Mais ces derniers ne sont qu'une nouvelle implémentation de Xen, et nous savons que ce n'est pas la bonne approche, sur une plateforme qui n'est pas encore mature. Le marché n'a pas besoin de nouvelles variantes de Xen. L'idée n'est pas non plus de coincer les clients dans des modèles verticaux, application par application. Les clients veulent utiliser la virtualisation, certes, mais avec des plateformes ouvertes et harmonisées. Tout cela ne change pas notre politique. Et puis, Larry Ellison a bien spécifié lors de Oracle World qu'Oracle continuerait à supporter VMware...
Enfin, concernant les annonces de Microsoft, il n'y a pas grand chose de nouveau. Les fonctionnalités restent les mêmes, les dates de sorties également, on a juste connu la politique de prix. L'Hyper-V en standalone n'a rien de comparable à notre ESX i, car il n'est pas aussi simple. Le coeur de Windows est encore nécessaire et cela pèse 800 Mo. En somme, tout cela ne nous éloigne en rien de nos objectifs produits et marché"

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