vendredi 3 juillet 2009


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vendredi 23 janvier 2009

ATTENTION : VIRTUANEWS MIGRE !

Bonne année 2009 !
Attention, le site VIRTUANEWS a migré cette semaine vers la plate-forme WordPress. A venir, plus d'informations pratiques, témoignages, démonstrations etc ...Repris sur Zdnet et sur Indexel, VIRTUANEWS est une des références en matière de virtualisation en France;
A bientôt sur une autre plate-forme,

Retrouvez nous sur :
WWW.VIRTUANEWS.FR


MERCI !


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jeudi 4 décembre 2008

Cisco fournisseur de serveurs ! [Dell, HP, IBM

Ce matin s'ouvre la conférence annuelle d'EMC à Paris, EMC Forum au CNIT Paris la Défense, à laquelle je me rends. En parcourant le programme, deux petits points méritent particulièrement toute attention.

- La conférence démarrera notamment avec un keynote de Cisco. Si l'on connait désormais (et beaucoup plus depuis VMworld à Las Vegas) les intentions du géant en matière de virtualisation (Nexus 1000V), sa présence est tout de même notable. Cisco n'a pas choisi EMC par hasard. Et n'a pas envoyé depuis San Francisco Edouard Bugnion, ex-Nuova Systems et désormais responsable de la business Unit sur la Virtualisation chez Cisco, pour rien.
Les rumeurs ces derniers jours à propos de Cisco investissant le dernier créneau sur lequel il n'était pas : les serveurs. Beaucoup de blogs (et notamment celui de mon ami DS 45), annoncent la sortie prochaine (en 2009 en tous les cas), d'un serveur lame made in Cisco, une première pour le constructeur, qui entrera directement en compétition avec Dell, HP, IBM ... Je cite DS45 : "cette lame système intégrerait ses nouveaux commutateurs Nexus 5000. La société vend déjà un serveur physique, le Wide Area Application Services (WAAS), destiné à déployer les services d'infrastructure tels que le DNS et le DHCP pour les sites distants. Ce serveur est livré avec Windows Serveur 2008 pré-installé (et récemment dévoilé avec un moteur de virtualisation)". Ce moteur de virtualisation est probablement celui de VMware.
Il est désormais connu (officieusement, mais tout le monde en parle), que ESX 4.0 devrait être lancé pour 2009, et probablement lors de VMworld à Cannes en février. Cisco devrait surfer sur cette vague pour annoncer également ces nouveaux produits. Cisco est très impliqué avec VMware, et a investi fortement ces derniers mois dans la compagnie. Cisco et VMware, on l'a compris, vont dessiner les prochaines tendances du datacenter en 2009.

Reste la partie stockage.
Il fut un temps j'entendais que le trio gagnant pour un projet de virtualisation était VMware, Cisco, Netapp. EMC aurai-il décidé de reprendre la main sur son concurrent ?

Sûrement, et c'est ce qui m'amène à l'autre point intéressant du programme de la conférence. L'omniprésence de la virtualisation de serveurs (et de VMware) dans le programme. EMC, géant du stockage, n'a jamais autant insisté sur ses relations avec VMware. Normal, me direz-vous. Oui. Mais j'aurais envie de vous répondre : ENFIN. EMC a mis un temps infini à vraiment parler de sa stratégie avec VMware. Ce n'est que lors de VMworld à Las Vegas il y a trois mois qu'il a vraiment commencé à parler de ses relations technologiques entre VMWare Infrastructure ses propres développements côté stockage.
Il fut un temps où EMC agissait plus que bizarrement. A la question, "pourquoi avez vous racheté VMware ?", j'entendais la réponse saugrenue "Ils ont une technologie serveur intéressante. Mais est les premiers surpris de ce succès". Pour la plupart, aucun interlocuteur e semblait avoir été briefé sur la véritable stratégie. Il y a quatre ans, quand j'évoquais la possibilité d'une virtualisation globale (serveurs, stockage, réseau) EMC me répondait : "non, virtualisation du stockage et serveurs sont deux choses différentes, et le réseau, ce n'est que de la connexion". Depuis le début, j'étais bien convaincue que si Joe Tucci, CEO d'EMC, avec acheté VMware, il devait bien avoir une raison technologique, au delà de la raison commerciale. Et il a fallu attendre que Netapp -concurrent de EMC- se place en plate-forme de choix pour la virtualisation, pour que EMC réagisse. D'ailleurs, EMC a mis deux ans à réagir. Il y a deux ans, Dave Hitz, CTO de Netapp, annonçait sur son blog que Netapp et VMware, était la combinaison gagnante pour un projet de virtualisation réussi. VMware était même presque gêné de montrer que oui, sur leur stand à VMworld (à Cannes l'an dernier), c'était bien des baies NetApp qui servaient pour la démo. On va bien voir ce qui sera dit lors de la conférence...


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mardi 2 décembre 2008

Poste de travail : le client universel de VMware disponible [comme prévu]

Comme nous l'indiquions dans un de nos derniers posts il y a quelques jours, VMware lance aujourd'hui VMware View, sa nouvelle génération de VDI (Virtual Desktop Initiative), annoncée lors de VMworld à Las Vegas en septembre dernier. Pour VMware, c'est une "révolution", la première solution de "client universel" du marché, une solution bout-en-bout pour gérer les postes de travail et les applications virtuelles. Comme Réza Malekzadeh de VMware le décrit (video), le poste de travail "suit" l'utilisateur (qui dispose donc de son PC "MyView") quel que soit le terminal.
Il est clair que 2009 sera l'année du poste client virtuel. VMware donne le véritable coup d'envoi de cette nouvelle guerre à laquelle vont livrer les acteurs de la virtualisation. Réza Malekzadeh m'avait confié il y a un an que VDI arrivait à maturité, il semblerait que ce soit réellement aujourd'hui que les choses deviennent sérieuses.

Quoiqu'il en soit, pas de véritable scoop sur cette annonce, puisque tout avait été dévoilé lors des derniers salon de l'éditeur. Si ce n'est qu'on en sait un peu plus sur le packaging de l'offre et ses tarifs, et les fonctionnalités qui le composent. Du concret, donc.

View est très attendu par les entreprises. Beaucoup d'entre elles ont ces derniers mois réalisé des Proof of Concept (maquettes) avec une infrastructure VDI pour faire évoluer leur parc de poste de travail. Peu sont passées en production, notamment parce que l'offre VDI manquait de maturité. Certains ont même déployé des maquettes avec la concurrence, à savoir Citrix ou Microsoft, et ont encore du mal à trancher. View tiendra-t-il ses promesses ? Le client universel fait rêver, et VMware a désormais du répondant avec View.

En détail, VMware View comprend donc :

-View Composer, qui s'appuie sur les technologies de clones liés, sorte de déduplication de machines virtuelles, qui permet d'optimiser le stockage, un des points noirs de l'approche VDI. View Composer permet de mettre à jour les PC de manière plus rapide.
-une fonction expérimentale (à savoir disponible mais sans support) Offline Desktop, qui permet de travailler en mode non connecté, puis de se synchroniser une fois online. La version définitive devrait être intégrée dans les prochaines versions en 2009.
-L'intégration de ThinApp, la virtualisation d'applications.
-un nouveau broker de connexion, View Manager 3 (en fait VDM 3) qui permet le manager de manière centralisée tous les devices. View Manager prendra encore plus de saveur quand VMware aura développé la virtualisation sur mobile (issue du rachat de Trango)
-la gestion des imprimantes (virtualisation des drivers) avec Virtual Printing
-Multimedia Redirection
-Unified Access

On en sait plus sur le packaging. Il y aura deux éditions qui diffèrent sur les fonctionnalités offertes et le prix bien sûr.

  • VMware View 3, Enterprise Edition : inclut VMware Infrastructure Enterprise Edition et VMware View Manager 3,
  • VMware View 3, Premier Edition : réunit VMware Infrastructure Enterprise Edition, VMware View Manager 3, VMware ThinApp et VMware View Composer

  • VMware View 3 Enterprise Edition est disponible à partir de 150 $ par connexion simultanée et VMware View 3 Premier Edition à partir de 250 $ par connexion simultanée.


    VMware View 3 est d'ores et déjà disponible dans les bacs des quelques 20 000 revendeurs agréés.


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    mercredi 19 novembre 2008

    Intel lance officiellement le Dunnington

    Ce soir, c'est le lancement officiel du nouveau processeur Dunnington de Intel. J'en profite pour vous rappeler les grandes lignes de ce nouveau processeur :
    Outre ses six coeurs, Dunnington embarque une technologie intéressante à plusieurs titres pour la virtualisation. Quelques points intéressants à retenir :
    Le processeur va intégrer la technologie VT FlexMigration Assist qui permet les migrations à chaud de machines virtuelles sur un spectre plus large de serveurs compatibles.
    Quelques benchs ont été publiés sur le site d'intel : il semble que cela soit la 1ere fois que l’on dépasse le million de TPC-C avec ce CPU. Concernant la virtualisation les résultats sont bons (+39% d’amélioration entre 1 plateforme 4 sockets 4 cœurs 65nm (CPU Tigerton) vs 4 sockets 6 cœurs 45nm (CPU Dunnington).
    Intel devrait aussi parler de "Virtualization 2.0" (ou Flexible Resource & Worlkload Management) ou ce qu'il considère être la prochaine génération des technologies pour la virtualisation
    on devrait aussi parler de VM Device Queues (VMDq) pour l'amélioration de la connectivité

    une vidéo de Pascal Lassaigne, lors d'une conférence Virtualisation à Paris en Octobre dernier, rappelle le travail de Intel en matière de virtualisation, pour ESX mais aussi Hyper-V.


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    lundi 17 novembre 2008

    Client Universel : VMware View dispo le 2 décembre ? [VMware y ajoute la virtualisation mobile]



    Selon un post du Forum VMware, VMware View sortirait le 2 Décembre 2008. Il s'agit d'une évolution de VDI- VMware le nomme le client universel-, à savoir une solution de bout-en-bout pour gérer les postes de travail et applications virtuelles. Le package comprend VDI (poste de travail), ThinApp (Applications) et View Composer, ce petit nouveau chargé de gérer des images de postes clients, de les provisionner, faciliter les mises à jour sans intervention sur les postes clients. Les autres composantes du client universel, comme View Manager devraient sortir en 2009.
    Je profite de cette news pour revenir sur le rachat de Trango par VMware annoncé la semaine dernière, qui a un lien avec View. Il y a deux ans, quand j'officiais encore à 01 Informatique, j'avais écrit un papier sur Trango Virtual Systems, cette start-up grenobloise qui savait, grâce à son hyperviseur ultra-léger fait maison, virtualiser les téléphones mobiles et terminaux embarqués. J'avais titré à l'époque cet article "Trango, le VMware des mobiles", tant cela se rapprochait, dans le concept, de ce que faisait VMware dans le serveur. L'idée est simple : faire cohabiter plusieurs OS mobiles (Windows CE, Symbian etc...)
    Il faut croire que j'avais eu du nez, puisque VMware a annoncé la semaine dernière le rachat de cette société (acquisition quien fait eu lieu en octobre, pour un montant non communiqué). Entre parenthèses, on peut être fiers que VMware se soit intéressé à une start-up française ! Il est vrai que sur ce secteur, la virtualisation des mobiles, peu d'acteurs sont sur le créneau. VirtualLogix (financé notamment par Intel) est le concurrent le plus direct de Trango avec une offre similaire.
    Qu'est ce qui a fait la différence ? La technologie de Trango : l'hyperviseur de Trango Virtual Processors tourne en mode privilégié dans le noyau des processeurs. Ce qui assure la sécurité de l'ensemble des machines virtuelles. Celles-ci tournent en mode utilisateur et n'ont donc pas accès aux instructions du processeurs permettant de configurer la sécurité. Les machines virtuelles sont donc très cloisonnées.
    Pourquoi VMware a-t-il racheté cette société ? Pour étendre ses compétences en matière de virtualisation. Leader sur le serveur, bien positionné sur le poste de travail et les applications, le marché des mobiles restait encore un secteur non investi par l'éditeur. Pour VMware, c'est entrer sur un marché colossal. Opérateurs et fournisseurs de téléphones mobiles, voire acteurs du M2M sont potentiellement intéressés pour ce type de solutions. Mais VMware, avec une offre qu'il a baptisé MVP (Mobile Virtualization Platform), complète ainsi sa vision VMware View. En touchant aussi les mobiles, l'approche "bout-en-bout" de VMware View prend encore plus de sens.

    Pour mémoire le résumé de Réza Malekzadeh de VMware, sur cette approche de Client Universel.



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    lundi 10 novembre 2008

    Certains préfèrent déjà...Microsoft Hyper-V ! [Petit à petit ...]










    Aussi surprenant que cela puisse paraître, en à peine trois mois de disponibilité, Hyper-V a déjà bon nombre d'adeptes. Lors d'un dîner VIP organisé par Microsoft il y a quelques jours, auquel j'ai eu la belle opportunité de participer, trois clients étaient présents et ont confirmé ce que les inconditionnels de la virtualisation sous VMware estiment impossible : Hyper-V convainc ! 

    "On est là où on voulait être. On a failli rater le créneau, mais tant mieux, on y est. Tout se passe comme prévu, et pour le reste, ce n'est plus qu'une question de mois" a assuré Alain Le Hegarat, Microsoft lors de ce dîner. Oui, Microsoft est content de lui.

    Parmi les invités, étaient présents Bouygues Construction (Structis), EDF et Systalians, qui sont en phase de réflexion ou déjà en production avec Hyper-V.
    C'est le cas de EDF, qui est venu à Hyper-V pour son projet VDI (qui n'est pas encore en production). L'entreprise s'interroge encore sur le choix de l'hyperviseur, même si le chef de projet est pratiquement certain du choix de Hyper-V dans les semaines à venir. Entrés dans la virtualisation par le poste de travail, l'entreprise envisage de consolider une partie de ses serveurs en 2009.
    Systalians, quant à lui, était déjà un utilisateur de Virtual Server R2, et l'évolution vers Windows Server 2008 et Hyper-V lui semblait plus que naturelle. C'était aussi le cas de Structis, utilisateur de Virtual Server 2005, qui est passé en septembre en production avec Hyper-V pour la consolidation de 150 serveurs vers 6, dans une configuration cluster à 6 noeuds. Structis a utilisé Quick Motion (migration P2V), et est ravi que SCVMM soit enfin disponible.
    Je reviendrais bientôt avec plus de détails sur ces projets.

    Microsoft a également cité le nom de plusieurs sociétés françaises qui auraient aussi déjà fait ce choix aujourd'hui : Oberthur, Arkema (voir vidéo ci dessous), BNP Arval, CFE-CGC, la Ville de Guérande, Auchan Magasins, la Mairie de Montigny-les-Metz. 

    Les raisons principales du choix par ces clients ?

    Si pour ces clients, VMware est un candidat de choix et presque évident pour leurs projets de virtualisation, les raisons qui ont fait basculer (ou qui vont faire basculer) le choix vers Hyper-V sont :

    -le TCO (certains clients ont avancé un rapport de 15 à 20 fois moins cher qu'avec VMware...)
    -rapidité de prise en main
    -rapidité de mise en oeuvre
    -haute disponibilité
    -console d'administration qui gère à la fois ESX et Hyper-V
    -serveurs windows répandus dans les infrastructures
    -performances sur le stockage : l'accès au stockage serait, en termes d'I/O, équivalent que les machines soient physiques ou virtuelles, selon une étude menée par la société de service Alcane.

    Sur ce dernier point, Microsoft aurait également d'autres atouts : DPM (Data Protection Manager), qui permet la sauvegarde à chaud des VM, la copies de fichiers, et le patching de VM Offline (outil basé sur l'outil d'administration SCVMM), mais aussi les technologies présentes dans Windows Server 2008 comme MPIO (Multipath I/O, à savoir accélération de flux et capable de gérer le failover, ce qui rend le clustering presque inutile), et de la nouvelle version SMB 2.0, qui améliore (8 fois, selon MS) la copie de fichiers. 
    Hyper-V et MPIO pourrait être une combinaison gagnante pour optimiser les échanges avec les machines virtuelles, dans le cadre de projets de clustering ou de PRA par exemple.

    D'autres atouts viennent aussi de la combinaison de serveurs équipés de processeurs Intel 7400 (nom de code Dunnington, qui devrait être officiellement lancé en France mercredi prochain, le 19), qui disposent de fonctionnalités parfaites pour Hyper-V, à savoir :
    -Intel VT Transition Latency Reduction, qui améliore les performances de Hyper-V. Selon Intel, la commutation de machine virtuelle a été considérablement améliorée.
    -Intel Hyper-V Scheduler, qui permet d'optimiser le débit en fonction des machines virtuelles.
    Ces technologies, selon Intel, sont aussi de bons palliatifs en attendant la migration à chaud de machines virtuelles, fonctionnalité qui ne devrait arriver que dans la version R2 de Windows Server 2008. A noter également, Intel Hyper-V Power Management, qui permet de réduire la consommation électrique, en tenant compte du mode idle. Je reviendrais sur ces points prochainement. 

    Tous ces points sont confirmés par Ronald Bailey, Directeur Technique d'Avanade, à qui j'ai posé quelques questions sur le sujet (voir vidéo) lors d'une micro-conférence Microsoft dédié à la virtualisation en octobre dernier. Ronald a également décrit le projet de la société Arkema, qui a déployé Hyper-V dans bon nombre de ses agences. 

    Un bon exemple pour confirmer que Microsoft risque d'être très fort sur des projets de moyenne envergure, dans les agences, mais aussi partout là où les clients n'ont pas de projets demandant migration à chaud et très haute disponibilité, là où VMware est encore très fort. 

    Qu'en pensent les VMware addicts ?

    En vidéo :
    L'interview de Ronald Bailey :



    La success story Arkema qui a choisi Hyper-V pour ses agences : 




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    lundi 3 novembre 2008

    VMware : Intel revend ses parts [Préférerait-il Microsoft ?]

    Cisco a renforcé sa participation au capital de VMWare en rachetant la semaine dernière 500 000 actions à Intel pour une valeur de 13,3 millions de dollars. Cisco détiendrait donc 1,7 % de VMware. Pour l'heure, peu de commentaires circulent sur cet achat surprise. Le communiqué de Cisco explique que l'objectif est de renforcer "la forte collaboration entre Cisco et VMware, pour l'élaboration de solutions à l'intersection entre la virtualisation et le réseau". Côté Cisco, rien d'illogique dans cette action : le géant a de plus en plus besoin de s'adosser à un hyperviseur, et même si certaines rumeurs le faisaient racheter Citrix prochainement, il semblerait que ESX soit préféré à Xen. Dans le milieu, on parle souvent d'une combinaison gagnante, entre la technologie VMware, et les commutateurs Cisco. L'annonce en septembre dernier du commutateur virtuel Nexus 1000Ven est un bon exemple.

    Le mystère Intel

    En fait, la partie la plus surprenante et mystérieuse de cette nouvelle reste celle sur Intel. Pourquoi le fondeur revend-il ses parts ? L'été dernier, d'autres rumeurs circulaient sur un éventuel rachat de VMware par le fondeur. Bien que ce ne soit qu'une rumeur, les actions conjointes entre les deux sociétés signifiaient bien leur forte entente. La crise économique qui bat son plein aurait-elle contrainte le fondeur à récupérer des liquidités ? Peut-être, bien que les derniers résultats trimestriels soient bons (chiffre d'affaire en progression de 1,25% pour atteindre 7,48 milliards d'euros). Mais Paul Ottelini, le CEO de Intel, est quand même resté prudent sur les prévisions pour le trimestre prochain. Tentons une autre possibilité : Intel se désintéresserait-il de VMware, tout occupé qu'il est à promouvoir ses technologies avec Microsoft ? Récemment, j'ai été intriguée de voir à quel point Intel défendait Hyper-V lors de conférences organisées par ce dernier. A la question : "Et VMware dans tout ça ?" que j'ai posé lors d'une de ces conférences, Intel s'était largement défendu en clamant qu'ils continuaient bien évidemment à travailler avec VMware, mais qu'ils ne pouvaient pas ignorer Hyper-V, tout comme ils n'ignoraient pas les autres hyperviseurs (Pat Gelsinger d'Intel avait fait un keynote à Citrix Synergy en Mai dernier). Intel et Microsoft travaillent depuis longtemps sur de multiples fronts, leur collaboration n'a effectivement rien d'une surprise. Et c'est bien normal pour un fondeur, d'être sur tous les fronts. N'empêche, j'aimerais avoir les commentaires de VMware et d'Intel sur cette annonce.

    DERNIERE MINUTE : selon TheStreet.com, Intel aurait également vendu la semaine dernière le même volume à EMC, et s'apprêterait à partir d'aujourd'hui, de vendre encore pour 3,75 millions de parts. Intel revendrait ainsi la moitié de ses parts. Selon l'article, l'analyste Doug Freeman n'y voit aucun mouvement stratégique, mais un mouvement normal en bourse, pour compenser pertes et profits.


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    [Coin de table] Focus sur les nouvelles technos de VMware [Partie 3 : le commutateur virtuel avec Cisco]

    Alors que Cisco investit de plus en plus dans VMware, l'occasion est bonne pour rappeler ce que les deux sociétés ont développé conjointement.
    Dernière partie de nos coins de table avec Sylvain Siou, Directeur Technique de VMware, voilà donc la partie réseau, avec le commutateur virtuel qui a été annoncé à VMworld 08 à Las Vegas.
    Cisco a d'ailleurs posté également sur son site un webcast sur le sujet.

    L'explication de Sylvain :


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    jeudi 23 octobre 2008

    [Coin de table] Focus sur les nouvelles technos de VMware [Partie 2 : Fault Tolerance]











    HA est une fonctionnalité incontournable pour la plupart des clients VMware, mais dans certains cas, elle est insuffisante : cette approche induit généralement quelques secondes de latence lors du basculement d'une machine virtuelle à l'autre, quelques secondes insupportables pour certains.
    VMware a donc développé une technologie, Fault Tolerance : plutôt que de basculer une machine virtuelle d'une machine à l'autre (c'est ce qui crée le temps de latence), Fault Tolerance crée simultanément une copie conforme d'une machine virtuelle donnée. Tout ce qui se passe dans l'une est copié en miroir dans l'autre. Si jamais une machine virtuelle tombe, l'autre prend le relais.
    Une fonctionnalité logicielle qui a de quoi contrarier les acteurs de la tolérance de panne "classique" (à savoir, à base de matériel), comme Stratus ou Nec. Ces derniers sont d'ailleurs aussi partenaires de VMware pour justement adresser la problématique du temps de latence dans des configurations à très haute disponibilité.

    Sylvain Siou, Directeur Technique de VMware, nous explique, sur un "coin de table", comment fonctionne cette fonctionnalité et comment elle se différentie des autres solutions.


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