C'est du Sun tout craché ! Alors que la société a défrayé la chronique ces dernières semaines en se positionnant en concurrent de VMware, avec, -rappelons-le- une plateforme basée sur Xen (xVM) et un rachat dans le poste de travail (Virtual Box d'Innotek), le tout ficelé dans une stratégie bâtie autour de son cher Solaris, le voilà qui annonce gaiement son nouveau partenariat avec VMware pour revendre de l'ESX sur ses serveurs. Et attention : de l'ESX version complète, avec DRS, HA, VMotion, pas de l'ESX 3i, comme le font les autres constructeurs de serveurs comme Dell, HP, IBM et Fujitsu Siemens Computers en grandes pompes depuis hier. Sun vend du lourd, du VMware, celui que les clients veulent pour bâtir leurs infrastructures de demain.
Mais Sun ne réfute pas - il est prudent- l'idée de venir à 3i un jour...Et Sun est pragmatique : en bons termes aussi avec Microsoft, rien ne l'empêche de vendre de l'hyperV.
J'ai eu l'occasion de rencontrer Ben Lenail chez Sun, notamment responsable du partenariat avec VMware.
Pourquoi Sun mène-t-il deux barques ? La première question que l'on peut se poser, c'est : Sun sait-il ce qu'il fait ? N'a-t-il pas peur de semer le trouble chez les clients qui ont déjà du mal à savoir quelle plateforme choisir ? Non, répond Ben. Il y a les clients des serveurs qui veulent du VMware, et les clients Solaris, qui s'intéresse à tout ce qui peut l'améliorer.
En exclusivité et en images, une vidéo de Ben Lenail, donnant des explications sur cette stratégie de Sun qui est à la fois logique (qui peut aujourd'hui se passer de VMware ?) et risquée, pour réussir sans être perçu comme "sans stratégie fixe". En tous, les cas Sun, est fidèle à lui-même : il ne fera jamais comme tout le monde.
mercredi 27 février 2008
VMWorld Europe 08 : la surprise de Sun
Libellés : VMworld Europe 08
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