Depuis l'annonce de Oracle VM il y a deux jours, le secteur est en ébullition.
Comment cela a-t-il pu arriver ? Quelle mouche a piqué Oracle pour finalement décider de proposer son propre hyperviseur ? Au delà du buzz de la virtualisation qui attire chaque jour de nouveaux acteurs, la question se pose effectivement. Oracle a suffisamment de succès sur son coeur de métier pour ne pas avoir le besoin de se lancer sur un autre, aussi porteur soit-il.
De son côté, VMware a toujours assuré que les bases de données, et surtout celles d'Oracle fonctionnaient à merveille sur son hyperviseur. En se gardant bien de rappeler qu'au début de l'ère virtuelle sur serveurs x86, ce qui retenait les clients finaux de passer de la phase de tests à la phase de production, était justement la gestion des bases de données sur serveurs virtuels.
Piqué au vif, VMware a d'ailleurs hier posté une sorte de réponse à Oracle sur l'un de ses blogs, affichant les "dix raisons qui prouvent que les bases Oracle fonctionnent mieux sur ESX".
Si les arguments de cette réponse sont pertinents et fouillés (performance quasi native, gestion des entrées sorties jusqu'à 63 000 i/o par seconde, gestion et taille de la mémoire et support du multicoeur, la liste est longue) on se demande d'autant plus pourquoi Oracle a ressenti le besoin de développer quand même son hyperviseur, à partir d'un noyau concurrent, à savoir Xen ... Et si VMware a besoin de se justifier, n'est-ce pas aussi une preuve qu'il a tout à prouver dans ce domaine ?
Une des remarque de VMware pique d'ailleurs la curiosité : "l'un des secrets les mieux gardés est simplement combien Oracle est performant sur ESX. Cela n'est pas arrivé par accident".
Mais pourquoi diable, alors, le secret a-t-il été gardé jusque là ?
jeudi 15 novembre 2007
VMware se dit meilleur sur les bases de données Oracle
Libellés : hyperviseurs, opinion
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