Alessandro Pirelli, analyste et auteur du blog très populaire www.virtualization.info a annoncé dans un post cet après-midi que Mendel Rosemblum, co-fondateur de VMware avait finalement donné sa démission. On en attendait pas moins de sa part, depuis que Diane Greene, son épouse, avait été licenciée en Juillet, et remplacée par Paul Maritz, un ancien d'EMC et Microsoft.
Mendel, universitaire avant tout, (à Stanford), avait bâti la société avec Diane. Celle-ci partie, il semblait logique qu'il suive le même chemin.
Alessandro Pirelli, analyste et auteur du blog très populaire www.virtualization.info a annoncé dans un post cet après-midi que Mendel Rosemblum, co-fondateur de VMware avait finalement donné sa démission. On en attendait pas moins de sa part, depuis que Diane Greene, son épouse, avait été licenciée en Juillet, et remplacée par Paul Maritz, un ancien d'EMC et Microsoft.
Mendel, universitaire avant tout, (à Stanford), avait bâti la société avec Diane. Celle-ci partie, il semblait logique qu'il suive le même chemin.
Certains craignent que cette nouvelle démission (Richard Sarwal, Executive Vice President of R&D, a également démissionné il y a quelques jours) ne soit le point de départ d'une longue série. Une bonne partie des employés sont chez VMware depuis sa création, et vouaient une réelle admiration pour le couple Mendel/Diane. Mendel était considéré par certains (et il en avait l'allure !) comme un chercheur en informatique génial, sorte de Einstein de la virtualisation. Les 10 000 visiteurs (14 000 cette année parait-il) de VMworld attendaient avec impatience les keynotes futuristes du chercheur, qui avait déjà la tête dans la virtualisation du prochain siècle. La vision technologique de VMware reposait sur ses épaules.
Mais il n'y a pas de surprise. En mars dernier, lors de VMworld Europe, les deux fondateurs ne semblaient plus tout à fait à l'aise dans leur propre société. La start-up est devenue la pierre angulaire des infrastructures, et faire face à Microsoft semblait au dessus de leurs forces (de leur envie ?).
A une heure où Microsoft déploie l'artillerie lourde pour contrer VMware, à une heure où VMware doit rester innovant, à une heure où un méchant bug a entaché la crédibilité de l'éditeur, un chaos interne est du plus mal venu.
La semaine prochaine, Paul Maritz va avoir un beau challenge à relever : convaincre les 14 000 spectateurs de son keynote à VMworld, qu'il ne va pas faire couler VMware.
Actualisation : Mendel Rosemblum retournerait à Stanford faire ce qu'il a toujours aimé. Selon le NY Times, Paul Chan, le vice-président de développement produit aurait lui aussi démissionné. Depuis cette rafale d'annonces, l'action de VMware aurait déjà chuté de 7 %. A croire que tous se sont donnés le mot pour saboter VMworld, qui ouvre ses portes Lundi.
mardi 9 septembre 2008
Mendel Rosemblum quitte VMware
Libellés : hyperviseurs, VMware
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