J'entends déjà les fournisseurs me dire : VDI ? Incontournable. Bien sûr que si !
Certes, VDI (pour Virtualization Desktop Infrastructure) a plus d'un atout dans son sac. En centralisant des postes clients sur des serveurs, VDI engendre une meilleure administration, une meilleure gestion d'énergie, une meilleure sécurité, une meilleur contrôle, et cerise sur le gâteau est totalement en phase avec le Green IT. Tout y est pour en faire une technologie d'avenir.
Et pourtant, un communiqué du Gartner reçu il y a deux jours m'a fait réfléchir. Ce communiqué annonce l'habituel classement des "10 technologies à suivre" dans les années à venir, et outre le cloud computing et le Green IT, la virtualisation en fait évidemment partie. Certes Gartner, comme la plupart des cabinet d'expertise, enfoncent des portes ouvertes. Mais une phrase dans le communiqué, au rayon virtualisation, mérite toute attention :"Hosted virtual images deliver a near-identical result to blade-based PCs. But, instead of the motherboard function being located in the data center as hardware, it is located there as a virtual machine bubble. However, despite ambitious deployment plans from many organizations, deployments of hosted virtual desktop capabilities will be adopted by fewer than 40 percent of target users by 2010."
40 % ! Ce que le Gartner ne dit pas, c'est si ces chiffres sont mirobolants pour un marché à peine naissant ou faibles, compte tenu du discours des fournisseurs clamant à tue-tête que le poste de travail virtuel remplacera les PCs, et que tout le monde y viendra. Si je n'ai pas de réponse ferme à ces questions, je vous livre quand même mon ressenti sur le sujet. Voilà plus de six mois que je questionne les DSI sur ce sujet. Et pour tout avouer, très peu y semblent déjà, et quand c'est le cas, restent très hésitants quant à la méthode à utiliser pour y arriver. Dans la catégorie de ceux qui y réfléchissent, la plupart ont monté des maquettes. Très peu sont en production. Les raisons invoquées ? Changement culturel trop brusque pour l'utilisateur final (il n'a plus SON propre PC), coût (il faut remplacer les machines), mais surtout, expérience utilisateur réduite. Jusque là, les solutions s'appuient toutes sur le protocole standar RDP, très mauvais quand il s'agit de déporter des images, des présentations vidéos, et je ne parle pas de Vista.
Heureusement, les acteurs du VDI travaillent dur pour offrir mieux aux clients. La question reste donc : cela va-t-il suffire pour convaincre en masse ?
lundi 20 octobre 2008
Poste de travail virtuel : Une vraie fausse bonne idée ?
Libellés : VDI
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