VMware entame sa neuvième opération de croissance externe en quatre ans, en acquérant la société B-hive Networks, dont la R&D est basée en Israël. Ce faisant, le spécialiste de la virtualisation des serveurs ouverts enrichit son catalogue d'un outil de surveillance des services virtualisés : Conductor détecte l'état et mesure les performances et temps de réponse des applications virtuelles. VMware progresse à grand pas vers l'automatisation des centres de données et l'accès continu aux services métiers, bref vers le BSM (Business Services Management), un marché encore dominé par HP, IBM et BMC Software.
La question se pose depuis longtemps. Microsoft est un partenaire de longue date de Citrix et aujourd'hui plus que jamais, Microsoft a besoin de Citrix. Que va-t-il se passer lorsque Hyper-V, et les solutions poste de travail virtuel seront disponible chez Microsoft ? Les deux gammes feront doublon, et on se pose la question de la survie de Citrix dans ce contexte (pour l'heure, Citrix se trouve dans une position de force) La question a été posée lors d'une conférence de presse au Citrix Synergy à Houston la semaine dernière, à Mark Templeton, CEO de Citrix et Bob Muglia, Senior Vice President Server chez Microsoft. Les deux amis assurent que rien de tel ne va se passer ...mais la réponse (abondante) ne dit en rien que cela n'arrivera jamais. Mark Templeton met juste en garde de ne pas faire de "stupid things". D'autres rumeurs de rachat de Citrix circulent aussi : IBM et HP pourraient être candidats ? (mmmm) A vous de juger, sur cette vidéo prise lors de cette conférence de presse (désolée pour la mauvaise lumière de la salle)
D'ici Juin, Site Recovery Manager sera disponible. Ce produit made in VMware est destiné à simplifier la planification et le test des projets de reprise après sinistre. Selon VMware,
Les plans de reprise après sinistre traditionnels exposent les entreprises à d’importants risques de panne prolongée parce que trop laborieux à mettre en place, fastidieux à maintenir et difficiles à tester
Site Recovery Manager, bien entendu compatible avec VI3 et Virtual Center, permet donc d'automatiser le PRA, en s'appuyant sur les serveurs virtuels créés pour les besoins du PRA.
VMware SRM est une petite révolution car il permet non seulement d'effectuer un failover automatique des serveurs et du stockage entre le site central et le site de secours, mais aussi d'effectuer des tests en temps réel, sans impact sur la production. Un moyen de vérifier que la partie infrastructure de son PRA fonctionne...
VMware Site Recovery Manager est compatible avec de nombreux logiciels de réplication comme 3PAR, Dell, EMC, FalconStor, Hitachi Data Systems, HP, IBM, LeftHand Networks et NetApp. SRM est compatible avec la plupart des logiciels de stockage, ce qui le rend totalement indépendant du matériel utilisé dans le cadre de son PRA.
Ci-dessous une démo exclusive de SRM en action, démo faite sur le stand de VMware lors de VMworld Europe 2008 qui a eu lieu à Cannes en février dernier.
Zéro prise de risque pour la démonstration sécurité de BMC à Lisbonne lors de la conférence UserWorld 2008, jouée en play-back. Normal, le thème était l'automatisation de la conformité en sécurité informatique ou "Continuous Compliancy for Security" - allez savoir pourquoi, cela sonne toujours mieux en anglais... Pour écouter la version originale (Twist again, Texas), c'est par ici :
Le deuxième keynote du Citrix Synergy à Houston, qui vient tout juste de se terminer, était orchestré par Gordon Payne, General Manager Delivery System Division. Il eu le mérite de rendre la nouvelle stratégie de Citrix palpable. Et a réussi son but : bluffer l'assistance, au point de la manipuler comme bon lui semble. Pour l'anecdote, imaginez 2300 personnes debout, à la demande de Gordon, le bras levé répétant après lui "I promise that I never install applications never again" !!! (Je promets que je n'installerai plus jamais d'applications). Imaginez aussi une assistance hilare, parce que Gordon s'amuse à installer le "vieux" système VDI, à savoir un énorme PC relié à un cable de plusieurs mètres de long...Citrix Delivery Center is the future. N'oublions pas que nous sommes dans une conférence américaine.
Plusieurs démos (réussies, Payne a du prier le Dieu des démos toute la soirée pour ne pas vivre le cauchemar de Templeton hier) ont montré avec brio que voice over IP, video, video conferencing y compris pour les branch offices est désormais possible, avec une fluidité impressionnante, et en quelques clics pour l'utilisateur, qui comme Citrix le conseille, n'a plus à installer d'applications, mais d'aller me chercher sur le serveur. Et sans plus aucun problème de bande passante. Objectif atteint : Gordon a prouvé que Citrix pouvait 'délivrer" n'importe quelle application depuis n'importe où. Une manne pour les agences distantes, les employés nomades et même pour les autres. Et prouve aussi que le poste de travail virtuel entre dans sa phase de maturité.
Citrix XenDesktop est disponible. C'est une des plus grosses annonces de la journée d'hier. Dans le produit, rien de spécialement nouveau depuis les dernières annonces. Une petite surprise néanmoins : l'annonce d'une version gratuite, "Express Edition" pour de la virtualisation de poste de travail jusqu'à 10 utilisateurs. Un bon moyen d'inciter les clients à mettre le pied à l'étrier. La grille tarifaire a été rappelée : Standard (75$), Advanced(195$), Enterprise (295$) et Platinum (395$). Pour mémoire, une précédente interview avec Calvin Hsu, Directeur marketing en charge du poste de travail chez Citrix, détaille les fonctionnalités incluses dans chaque édition.
Mark Templeton, CEO de Citrix a tout de même profité de son keynote pour nous faire partager sa vision autour du poste de travail virtuel. Xendesktop arrive directement avec la version 2.0. Non pas que Citrix en soit déjà à cette version là. Simplement parce que pour Citrix, XenDesktop est déjà, dans sa première version dans la mouvance 2.0, bien au delà de VDI, relégué pour le coup au rang de 1,5.0. Pour Templeton, XenDesktop est déjà au stade du "Daas", à savoir du "Desktop as a service", en analogie avec le SaaS, qui vise à délivrer le poste de travail au client comme un service. Une nouvelle tendance également brossée par le Gartner lors de sa conférence la semaine dernière, sujet sur lequel je vais revenir prochainement. Templeton mise gros sur XenDesktop : VDI, modèle proposé par son concurrent VMware, peine encore à décoller auprès des clients. Citrix affirme bien évidemment apporter des réponses concrètes aux besoins des clients et insiste sur sa longue expérience autour du poste de travail.
Dommage que la démo de XenDesktop n'ait pas fonctionné du premier coup ;) Un incident qui a quelque peu plombé l'ambiance (voir la vidéo), même si finalement le malheureux démonstrateur a réussi plus ou moins à rattraper le coup lors d'un deuxième passage plus tard dans la matinée. L'effet "démo live ratée" est fréquent, mais laisse toujours rêveur...Mark Templeton a en tous les cas eu du mal à encaisser le couac, d'autant qu'il venait de dire qu'il misait tout sur XenDesktop. Allez, ça arrive à tous les CEOs. Même si j'entends déjà les détracteurs ricaner...
la vidéo de l'annonce XenDesktop et de la grille tarifaire :
Bob Beauchamp, CEO de BMC Software voit la virtualisation comme une source (verte) d'économies financières pour l'entreprise. A condition toutefois de ne pas créer de nouveaux îlots d'administration, avec des outils trop éloignés les uns des autres et hermétiques aux procédures d'exploitation. La gestion des niveaux de services, la prise en compte des besoins des utilisateurs et l'allocation dynamique des ressources de traitements doivent s'intégrer aux environnements de production. C'est ce que préparent BMC Software et BladeLogic (récemment acquis) avec leur partenaire VMware. Avec l'accent Texan en prime...
"Personne ne croit que Citrix fait aussi du réseau. Think Again." a lancé à l'assistance Mark Templeton toujours lors de son keynote. L'objectif ? Accélérer la "livraison" des applications avec un service "rapide", tout comme les livraisons de pizza, si l'on considère l'analogie choisie par le CEO.
Dans les faits, deux produits sont annoncés : le nouveau Netscaler, en partenariat avec Akamai, et le fameux Citrix Branch repeater en partenariat avec Microsoft, dont je parlais dans un précédent post. Les annonces en vidéo : Netscaler :
Peu d'overhead avec Xen Server. Les chiffres viennent de nulle part, mais Mark Templeton (CEO de Citrix) a tout de même réussi à subjuguer l'assistance avec un chiffre sorti du chapeau. Notez que l'assistance a applaudi. Véritable exploit pour XenServer, ou effet "keynote" (à savoir que tout ce qu'un patron charismatique dit est pris pour argent comptant...) ? A vous de me dire.
La futur XenApp (qui devrait sortir en deuxième partie d'année), supportera Windows 2008. Il s'agit du Projet Delaware, déjà en préview sur le site de Citrix.
Au-delà d'un Chiffre d'Affaires de 1,73 Milliard de dollars (+10%) au 31 mars 2008, BMC Software affiche un carnet de commandes bien rempli. La valeur des contrats signés depuis un an suit une hausse de 16%, se félicite le CEO Bob Beauchamp. Le cours de l'action ? Il tutoie des sommets atteints il y a sept ans, souligne, ravi, le dirigeant de Houston avant d'évoquer la profitabilité de son entreprise au cash flow proche de 600 millions de dollars. Voilà qui contraste avec le climat économique des USA, où les élections présidentielles et la récession économique se disputent les gros titres.
Mais ce n'est pas une raison pour s'endormir sur ses lauriers. L'éditeur de Houston répond aux acquisitions récentes d'Opsware par HP et de PlateSpin par Novell. En avalant BladeLogic pour 800 millions de dollars, il complète l'automatisation des Centres de Traitements et de Données et répond simultanément aux problématiques actuelles des DSI : soutenir davantage d'utilisateurs et gérer les performances, la disponibilité et la sécurité des traitements consolidés, fussent-ils déployés sous la forme de services Web virtualisés.
"Toute mise à niveau de serveur exige de savoir précisément ce qui est en place ; l'entreprise ne gèrera pas correctement ce qu'elle ne connaît pas bien", martelle Herb VanHook, Vice President of Business Planning de BMC. Pour le rival de CA, hp et IBM, une bonne révision des processus informatiques s'articule autour de trois domaines complémentaires : - Le support des services informatiques représente 45% des revenus de BMC (l'héritage Remedy et le référentiel CMDB) - La garantie de performances des services pèse environ 35% - L'automatisation des services, représente environ 20%. Ce dernier segment connaîtrait la plus forte croissance actuellement. Et l'acquisition de Weblogic pèsera pour deux tiers dans ce business, à la fin de l’année 2008, estime Dev Ittycheria, ancien PDG de Bladelogic, à présent Senior Vice-President chargé de la Stratégie et du Corporate Development de BMC Software (notre photo).
Retour sur les conférences d'hier. Le keynote de Mark Templeton, CEO de Citrix, fut impressionnant. C'est la première fois que j'ai l'occasion de voir Templeton en action. Charismatique, il fait surtout l'effet d'un bonhomme sympathique et souriant, très impliqué dans son entreprise. Templeton a profité de son "one man show" pour faire de multiples annonces qui démontrent au moins une chose : Citrix a désormais une stratégie très très bien ficelée, depuis l'application jusqu'au serveur.
Templeton compare son offre au modèle de DirectTv, une chaîne de TV très populaire aux US. Pour recevoir un bouquet de services, les clients ont simplement à souscrire à un abonnement. En pratique, un émetteur diffuse les programmes, et un récepteur (chez le client) les reçoit. Parfois, pour les clients distants, des répéteurs s'occupent de amplifier le signal. Citrix s'est donc basé sur ce modèle pour bâtir les nouvelles briques de son "delivery center", ce qui va, selon lui "transformer radicalement le datacenter"
Trois nouveaux composants viennent donc étayer l'offre :
- le Citrix branch Repeater, une appliance destinée à déployer les applications windows même aux sites distants. Citrix propose cette appliance avec Microsoft, puisqu'elle est basée sur Windows Server 2008. - Le Citrix Desktop Receiver, qui fonctionne avec XenDesktop (enfin disponible, autre annonce faite hier, je vais revenir dessus dans un autre post) qui permet à l'utilisateur d'accéder son poste de travail virtuel depuis n'importe quelle endroit.
- le Citrix App Receiver, un logiciel capable de "s'auto-Updater" fonctionne avec Xen App et le nouveau NetScaler (solution d'optimisation de contenu en partenariat avec Akamai) qui permet aux utilisateurs d'accéder depuis n"importe où à leurs applications.
Pour lier le tout, Citrix a également évoqué l'infrastructure nécessaire à ces recepteurs, sorte de glue (ou plutot du velcro selon une image de Templeton) composée de quatre "contrôleurs" : XenDesktop, XenAPp, XenServer et Netscaler. Enfin, Citrix Workflow Studio est l'outil capable d'orchestrer tous ces composants. La plupart des produits sont disponibles en téléchargement dès aujourd'hui, excepté le Citrix App Receiver, qui devrait être disponible dans la deuxième moitié de l'année.
Citrix se prendrait-il pour VMware ? Dans mon précédent post, je comparais l'événement Citrix Synergy qui a lieu à Houston ces jours-ci à un mini VMworld. Et je ne croyais pas si bien dire. Ce matin, je m'étais permis la comparaison en notant que Citrix avait changé de modèle d'événement annuel, regroupant cette fois keynotes, sessions labs, et stands partenaires. J'en profite d'ailleurs pour rectifier mes chiffres avancés ce matin : ce n'est pas 1000, mais bien 2300 participants qui étaient présent pour ce premier jour, un beau score qui dénote bien de l'intérêt croissant des utilisateurs pour l'écosystème Citrix.
Je pensais arrêter là ma comparaison, d'autant plus que Citrix Synergy n'est pas un événement complètement dédié à la virtualisation, même si, dans les faits, c'est tout de même un peu le cas. Mais je n'avais rien vu. En allant ce soir (heure de Houston) enfin découvrir l'espace réservé aux stands, un petit détail est venu me titiller les neurones. Le stand Citrix, géantissime, trône fièrement au beau milieu de tous les stands, les partenaires étant bien organisés tout autour. Normal, nous sommes à un événement Citrix. C'est en s'approchant que c'est le plus troublant. La moquette bleue très très épaisse qui délimite le stand, qui fait sentir que l'on n'est plus avec un "partenaire". Il ne manquait plus que le "genius bar" et tout y était.
Alors de deux choses l'une : soit Citrix a réellement voulu copier son concurrent, soit ceux qui organisent les événements US manquent sérieusement d'originalité. Mais que Citrix ne se vexe pas : les conférences proposées sont aussi d'excellente qualité.
« Rien n'est plus critique que le Data Center. Si il tombe en panne, c'est l'activité complète de l'entreprise qui peut s'écrouler », prévient Dev Ittycheria, ancien PDG de Bladelogic, à présent Senior Vice-President chargé de la Stratégie et du Corporate Development de BMC Software depuis l'acquisition de son entreprise il y a à peine un mois. Pour éviter ce désastre, BMC Software complète sa plateforme d'administration de plusieurs technologies tierces. Ses clients (historiquement utilisateurs de mainframes IBM) peuvent ainsi superviser leurs applications ouvertes qu'elles tournent sur des serveurs physiques ou virtuels (VMware, Xen ou Microsoft), tout en suivant les best practices ITIL. Tandis que Citrix fait son show à Houston, c'est à Lisbonne que l'éditeur texan est venu convaincre un millier de clients et partenaires Européens, en les rassurant sur la santé de BMC qui affiche 10% de revenus supplémentaires en un an. Retraçons les volets principaux de la suite BSM (Business Services Management) de l'éditeur pour y voir un peu plus clair : - BladeLogic operations manager : suivi des configurations serveurs, virtualisation comprise - BladeLogic application release manager : suivi du cycle de vie des applications - BMC configuration automation for networks : suivi des changements réseaux, issu d’Emprisa - BMC configuration automation for clients, issu de Marimba - BMC run book automation, issu de RealOps - BMC Performance assurance for servers : gestion des performances, issu de Best/1. Bob Beauchamp, le CEO de BMC, dévoilera ici même l'essentiel de sa stratégie pour les années à venir. Grâce à Virtuanews, vous en saurez bientôt autant que les directions informatiques d'Amadeus, Total, Danone, E*Trade, France Telecom et de tous les grands clients Européens de BMC, conviés à Lisbonne cette semaine.
L'événement Citrix Synergy, qui a débuté il y a cinq minutes au Convention Center de Houston, semble, si l'on en croit les commentaires des quelques-uns des 1000 participants (chiffres non vérifiés par la police) changer de dimension. Si l'événement n'est pas seulement centré autour de la virtualisation, cette dernière occupe une place non négligeable durant tout l'événement. Ce serait la première fois que Citrix organise un événement de cette ampleur, incluant partenaires et sessions techniques. De ce que j'en ai vu pour l'instant, cela ressemble- toutes proportions gardées- à un mini VMworld. Mais certes, je ne me concentre que sur la partie virtualisation et en habituée des événements de virtualisation, je ne peux m'empêcher de comparer. Il y a en tous les cas dans l'air une fort volonté de Citrix de monter en puissance face à VMware, et de prouver qu'il est crédible dans le domaine.
Premier keynote introduit par Nicolas Carr, visiblement un auteur reconnu aux US avec comme leitmotiv de départ : le green IT et le shift nécessaire du client/serveur vers le cloud computing ...Déjà entendu quelque part. Nicolas Carr appuie sa démonstration en brossant l'histoire de l'informatique, depuis les premiers computers jusqu'à la loi de Moore. Amusant, mais rien de transcendant. Ce n'est qu'une introduction
Ce qui sera intéressant, tout au long de ses trois jours de "Synergies", c'est de savoir comment Citrix compte s'y prendre pour se différentier de VMware, bien évidemment sur la partie de la virtualisation, devenue centrale.
Restez online, de multiples annonces arrivent durant ces trois jours, apparemment surtout autour du poste de travail virtuel et de Xen.
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